Le pourquoi du comment

Mémoires d'une jeunesse trop souvent oubliée !
Comprendre cette décade ne passe pas en premier lieu par les journaux, trop souvent mensongés ou trop selectifs, mais bien par les acteurs épargnés injustement.
Loin de moi l'idée de vouloir me montrer comme pourfendeur de quelque cause que ce soit: je souhaite vous donner à lire des témoignages vrais, parfois touchant de sexagénaires ou septuagénaires encore jeunes et fringants.

jeudi 23 mai 2013

Questions de générations - Part I : Françoise

La première personne à avoir accepté cette confrontation est Françoise. Par respect pour ses requêtes, aucune photo personnelle ne sera divulguée dans cet article.

 
PRENOM : Françoise
AGE : 59 ans (1953)
LIEU DE NAISSANCE : Lyon
ETUDES : Juridiques
 
VIE QUOTIDIENNE/PERSONNELLE
1. quelle enfant/ado/jeune adulte étiez-vous ?

Pour moi, les années 60 s'étendent de mes 7 ans à mes 17 ans, soit de l'enfance à l'adolescence. En somme, j'étais une enfant modèle. A l'époque, on était surtout élevé dans le milieu familial. Cela changeait au lycée où l'on commençait à se singulariser en commençant à suivre la mode.

2. quel(s) projet(s) aviez-vous en tête ?

Un qui n'a jamais pu être mené à son terme : faire carrière à l'ONU, à Genève. J'allais en Suisse chaque année. J'étais fascinée par le bâtiment de l'ONU et je me voyais bien y travailler. Je pensais alors au droit international. Mais ma mère avait peur de voir partir sa fille seule, si loin. Ma vie s'est orientée différemment. Je n'ai jamais pu mettre mon projet à exécution.
3. Quant à la question sentimentale: célibataire ? amoureuse ? mariée ?

A la fin des années 60, à l'âge de 17 ans, j'avais un béguin fou pour un beau blond aux yeux verts, étudiant.

Pouvait-on aller jusqu'au bout ? On pouvait. En réalité, sur ce terrain-là, on a toujours pu. Mais moi, non, pas à 17 ans.

A cette époque, comme avant d'ailleurs, en cas de retard de règles, la première question que nos mères posaient était : « Tu as fait la bêtise ? ». Les filles se retrouvaient facilement enceintes. La pilule commençait seulement à arriver.

Rappelons qu'en 1968, c'était la « grande fiesta » dans la rue (Rire). Une grande liberté des mœurs était présente. Les relations amoureuses étaient facilement poussées jusqu'au bout. Dans ma famille, les filles bénéficiaient d'une grande liberté à condition toutefois d'en faire bon usage. Ma mère était ouverte à toute discussion. Bien qu'elle affichât clairement que l'avortement n'était pas une solution, elle n'écartait pas la possibilité d'y recourir en dernière extrémité. La pratique était à l'époque illégale.

Puis arriva 1969, qui voit l'apparition de grands rassemblements, notamment celui de l'île de Wight. Il y avait le phénomène hippie et son look peu onéreux : jupe longue, chemise ample, brodée, en coton indien, cheveux longs, sandales...

Et puis des chansons mythiques : « If you're going to San Francisco, be sûre to wear some flowers in your hair, If you're going to San Francisco... »
 
Scott McKenzie - San Francisco (1967)

Le processus est-il différent d'aujourd'hui ? Aujourd'hui il y a une relation presque fraternelle entre garçons et filles d'une même bande. Ils partagent tout. Rappelons qu'à l'époque, le téléphone portable n'existait pas. Il y avait moins de proximité, donc moins de facilité et moins d'intimité. Au mieux, on partageait ses joies, ses peines avec sa meilleure amie.

Aujourd'hui, on se plaît, on se prend, on se laisse. A la fin des années 60, le processus amoureux était moins rapide. Il commençait par une phase d'observation, des manœuvres d'approche, une attente qui n'en finissait pas et puis le flirt. Il y avait un jeu amoureux qui semble moins exister aujourd'hui.

4. Quel regard portiez-vous sur vos aïeux ?

Avec le recul, je crois que je n'ai pas été une adolescente facile. Ma mère disait que j'étais « difficile à comprendre », « qu' on ne savait pas par où m'aborder ?! ».

A 17 ans, à la fin des années 1960, je me considérais comme une « intellectuelle » qui prenait tout naturellement ses parents pour des idiots. Mon père ironisait en parlant de moi : « C'est une intellectueuse ! » (Rire)

Je provoquais souvent ma mère. D'ascendance italienne, elle avait un côté « mama » et réagissait immédiatement. Quand on est jeune, on a toujours besoin de se confronter à quelqu'un.

Avec le recul et l'expérience, je pense que mes parents devaient sacrément m'aimer.

5. votre meilleur souvenir/pire souvenir

Pire : il est arrivé bien plus tard. La vie s'est chargée de s'occuper de moi.

Meilleur : les filles étaient souvent élevées par les sœurs à l'époque. Je suis restée en pension plusieurs années. Je n'ai pas eu à me plaindre car j'en garde de bons souvenirs. Les sœurs m'ont bichonnée. Mais j'ai aimé retrouver mon cadre familial normal.

6. aviez-vous de l'argent de poche ? si oui, à quoi vous servait-il ?

A 7 ans, au début des années 1960, j'avais 50 centimes d'argent de poche par semaine qui passaient aussitôt empochés dans l'achat de bonbons (les caramels à 1 centime et les Mistral gagnants chantés par Renaud, véridique). Plus tard, j'économisais pour acheter des vêtements, notamment des pulls en laine à torsades !

7. aviez-vous des loisirs ?

La patinoire, l'hiver et la piscine, l'été avec mes copains. Les loisirs n'étaient pas aussi démocratisés qu'aujourd'hui. On restait beaucoup en famille.
France Gall - Mes premières vraies vacances (1964)
 
8. avez-vous gardé des effets personnels de ces années-la ? Et si vous ne deviez en garder qu'un ?

Je n'ai rien gardé.

D'abord parce qu'en quittant ses parents, on leur laisse beaucoup de choses dont ils finissent par se débarrasser si elles les encombrent ou s'ils n'en ont pas l'utilisation.

Ensuite, un nouveau ménage est fait quand les parents s'en vont. A ce moment-là, le temps a passé : vous n'avez plus besoin de vos affaires d'adolescente et l'idée de les récupérer ne vous effleure même pas l'esprit.

Je regrette maintenant mes disques : J'étais fan de Joan Baez, de Serge Reggiani, de Charles Aznavour, de Jean Ferrat.

Concernant ce dernier, j'avais eu au bac, en philosophie, un sujet sur la finalité de l'art ou une question de ce type. J'ai disserté sur Guernica de Picasso sans que je n'aie jamais vu ce tableau en me référant aux paroles d'une chanson de Jean Ferrat qui en parlait. Le meilleur c'est que j'ai récolté une très bonne note. Je me suis souvent dit que mon correcteur devait être lui aussi un fan de Ferrat.
Pablo Picasso, Guernica, 1937, huile sur toile, 7.52x3.51m, première exposition dans le Pavillon espagnol de l'Exposition Universelle de Paris (juillet 1937), Prado, Madrid
 
Il y a 5-6 ans, je suis allée à Madrid et j'ai vu Guernica pour la première fois au Prado (Madrid). J'ai été très émue : j'ai eu l'impression de me retrouver quarante ans auparavant en train de composer au bac !

9. Une histoire insolite ?

En mai 1968, au début des événements, nous partions ma sœur et moi tous les matins en cours.

Alors que je revenais à la maison régulièrement une heure plus tard en raison de l'absence des enseignants, ma sœur rentrait chaque soir et racontait tranquillement sa journée.

Ma mère finit par s'étonner que sa fille se trouvât dans le seul établissement de la région qui ne connaissait aucune grève d'enseignants.

Elle finit par téléphoner et on lui confirma non seulement l'absence de professeurs et la suppression des cours mais en plus, à l'évocation du nom de ma soeur, elle fut vivement félicitée de l'assiduité et de l'efficacité dont témoignait sa fille depuis le début des événements en tant que... piquet de grève devant l'entrée de l'établissement ! (Rire)

Il y eut une explication serrée le soir à table qui sonna le glas de la carrière revendicative de ma sœur. Cette carrière se trouvait cependant déjà condamnée car à force d'être restée des journées entières dehors, ma sœur déclara une angine qui la cloua immédiatement au lit.

L'affaire aurait dû s'arrêter là mais elle connut une suite non négligeable : Le surlendemain, quelqu'un frappa à la porte : C'était un jeune homme tout maladroit. Avant même d'avoir pu lui répondre que ma sœur était « malade et qu'il n'était pas possible de la voir », une voix souffreteuse s'éleva du fond de l'appartement demandant : « Laissez-le entrer ! ». Le personnage devait sûrement être important 

En fait, il s'agissait d'un des co-piquets de grève de ma sœur qui s'étant retrouvé seul devant la grille, ne ressentait plus la même ardeur à poursuivre le combat. En réalité, ils étaient amoureux:  Ils avaient teinté les émois politiques qu'ils avaient découverts ensemble sur les barricades, d'une couleur sentimentale. Celle-ci dura longtemps car ce jeune homme tout gauche, tout timide devint... son mari. De ce point de vue, mai 1968 se poursuit encore aujourd'hui.

 
HISTOIRE

10. Un fait marquant a garder selon vous ?

La décennie des années 60 a été particulièrement riche en événements de tous bords qui façonnaient les esprits.

Tout d'abord, au sein des familles, plusieurs générations qui avaient chacune connu des événements politiques et sociaux importants pouvaient co-exister et défendre des tendances différentes. Nos arrière-grands parents ou grands parents avaient traversé la première guerre mondiale et 1936 (premiers congés payés) ; Nos parents, la guerre de 1939-1945 et la dernière génération, mai 1968.

Mes grands parents maternels d'origine italienne étaient arrivés en France à la fin du XIXe et appartenaient au monde ouvrier. Ils avaient une forte culture syndicale, étaient farouchement communistes et... anti De Gaulle. Le problème était que mon père, qui avait connu la guerre de 1939-1945, plaçait le général juste au-dessus du bon Dieu. A ceux-là, s'ajoutaient les revendications soixante-huitardes. C'est dire si les conversations familiales étaient animées !

Mais ce qui est intéressant c'est que chaque année de cette décennie apportait avec elle un événement marquant :
  • En 1961, Youri Gagarine devient le premier homme à voyager dans l'espace.
  • En 1962, la fin de la guerre d'Algérie intervient avec les accords d'Evian.
  • En 1963, l'assassinat Kennedy. Tout le monde se souvient du moment où il a reçu l'information, tout comme aujourd'hui chacun de nous peut dire ce qu'il faisait le 11 septembre 2001. Nous revenions ma mère et moi de l'épicerie. Il était un peu plus de 20 heures. Lorsque nous avons ouvert la porte, mon père se tenait debout dans le séjour. Je le vois encore se tourner vers nous et nous apprendre d'un ton sidéré : « On a assassiné Kennedy !» . La télévision fonctionnait. Kennedy, le poing tendu, l'index levé, occupait tout l'écran. Il était magnifique.
  • En 1965, le petit David Hallyday naquit ! Vrai de vrai. J'étais une fan de Sylvie Vartan. Elle chantait atrocement mais je la trouvais jolie, comme France Gall. A 12 ans, cela me suffisait.
  • Sylvie Vartan - Irrésistiblement (1968)
     
  • En1968, les manifestations ont commencé à Nanterre. Personne n'aurait pensé à l'époque que les ouvriers viendraient se joindre aux étudiants. Et pourtant ! Le pays s'est arrêté petit à petit de fonctionner. Il n'y avait plus de cours. En plus, il faisait beau. L'ampleur du mouvement a commencé à décroître après la manifestation géante de soutien au général de Gaulle vers la mi-mai. Les gens se sont rendus compte qu'il y avait deux France, l'une contre l'autre. Ils n'en voulaient pas. Pendant plusieurs jours, des rumeurs inquiétantes, qui se sont amplifiées par la suite, ont débuté sur la disparition du Général de Gaulle. Le pouvoir était vacant. Pompidou a fait face. Il n'y a eu aucun dérapage. Les accords de Grenelle sont intervenus. Tout est progressivement rentré dans l'ordre.
Des années plus tard, à la faculté de droit, on nous a appris, que c'était une chance pour les manifestants français que d'avoir des CRS parce que les pays qui n'en avaient pas, faisaient appel à l'armée. Or, le métier de militaire c'est de faire la guerre, celui de CRS est de taper ou de se faire taper. En 1968, CRS et étudiants ont été bien servis.
  • Et en 1969, le premier pas sur la lune. A 3h du matin, le monde entier était debout, les yeux rivés sur son écran de télévision. C'était irréel d'apercevoir la lune dans le ciel noir et de se dire que des terriens marchaient dessus.
11. Etiez-vous impliqué dans les questions sociales de l'époque ? (famille, éducation, mœurs, etc...)

Pas vraiment.

12. la nouvelle technologie, c'est bath ?

C'est extraordinaire ! Une chance et des opportunités formidables.

Au lycée, on nous a enseigné à avoir foi au progrès. Le gros sujet de discussion de l'époque, c'était l'atome. Un exemple de sujet type au bac : faut-il développer l'énergie atomique ? La réponse était oui pour tout ce qui avait trait aux progrès scientifiques et aux centrales nucléaires mais non pour la guerre.

Qu'est-ce qui était novateur a l'époque selon vous ?

La deuxième chaîne, la machine à écriture électrique et à boule, les tous premiers ordinateurs (militaires) géants, le minitel, le projet de TGV qui était de dépasser les 300km/h et le Concorde Paris - New-York en 5 heures.

 
CULTURE

13. avez-vous suivi les modes ou étiez-vous indépendante de ce point de vu là ?

J'ai suivi les modes vestimentaires comme tout le monde.
Françoise Hardy & Samy Frey... en Courrège
En 6e, je me souviens des chaussettes à pompons. En 5e, des bottines blanches style Courrèges. En 4e, des pantalons à pont. Et plus tard, les pulls à torsades, les grandes bottes, les premiers longs manteaux et le noir.
 

En 1968, tous les styles (et toutes les longueurs) étaient permis en fonction des circonstances : jupes longues, cheveux longs, écharpes longues et tuniques brodées en coton indien, le tout non repassé ; mais aussi les premiers Levi's !
 


14. aviez-vous la télévision ? si oui, que regardiez-vous ? si non, comment compensiez-vous ?

Mes parents ont été l'un des premiers foyers à recevoir la télévision à Lyon car ils habitaient juste en-dessous de l'émetteur à partir duquel ont été réalisés les premiers essais puis la transmission des émissions.

J'étais une inconditionnelle de : (entre-autres)

Age Tendre et Tête de Bois

5 Colonnes à la Une : tous les vendredi soir, en famille. C'était sacré !

Au Nom de la Loi (1958-1961) avec Steve Mac Queen ! Il avait un beau Jean ! (Rire)

Janique Aimée (1963) : le premier feuilleton télévisé.



15. Quelle chanson vous vient en tête à l'évocation de cette époque ?
Pourquoi ?
Etiez-vous groupie?

Je n'étais pas du genre groupie.

Au début des années 60, j'adorais Sylvie Vartan, Sheila, France Gall, Pétula Clark. C'était la période yéyé. Comme toutes les petites filles, j'étais en admiration devant elles et je les imitais devant ma glace. J'avais un électrophone et je faisais tourner en boucle certaines de leurs chansons.

En 1963, les Beatles sont arrivés. Mais je m'y suis intéressée plus tard. Personne ne pouvait leur échapper.

En classe de 4e, je suis tombée raide dingue d'Herman Hermits avec No milk today. Ont suivi Black is black d'Otis Redding, San Francisco de Robin McKell.
Herman's Hermits - No milk today (1966)
 
Ma révolution culturelle est intervenue plus tard, après 1968.


16. A conseiller : 1 livre + 1 film + 1 artiste emblématique

Je lisais énormément et tout : je passais de l'humanité de Saint-Exupéry dans Terre des Hommes (1939), au regard contestataire de Simone Weil (1909-1943), la philosophe pas la ministre, sur la condition ouvrière. Et je m'amusais à reconnaître mes contemporains dans les personnages de La Bruyère (1645-1696) dans Les caractères.

J'aimais les Propos sur le bonheur d'Alain (1868-1951, dit Émile-Auguste Chartier) mais je ne les suivais pas.

Plus tard, j'ai adoré Mme Bovary de Flaubert.

Au cinéma, j'éclatais de rire sur les dialogues de Michel Audiard.
Les Tontons Flingueurs (1963)

J'étais fan du Repos du Guerrier avec Robert Hossein et Brigitte Bardot (inspiré du roman de Christiane Rochefort). Pendant les années 60, elle faisait chaque semaine la une d'une certaine presse. J'aimais sa façon d'être libre.
Roger Vadim - Le Repos du Guerrier (1962)


POINT DE VUE PERSONNEL

17. Avantage(s)/inconvenient(s)

Dans les années 60, il n'y avait pas le pessimisme ambiant et entretenu que l'on connaît aujourd'hui et qui donne l'impression qu'il n'y a plus d'avenir. Rien n'est plus faux. La vie avance envers et contre tout. Chacun y a sa place comme par le passé, mais de manière différente. Le mieux est de savoir ce que l'on veut.

18. Avec le recul, quel regard portez-vous sur ces années-là ?

A mon âge, on a toujours une certaine tendresse quand on se retourne en arrière : la fin de l'enfance, le début de l'adolescence, le temps qui a passé.

Dans la décennie 1960, chaque année apportait son lot d'événements extraordinaires dont on se souvenait pendant toute sa vie : l'assassinat de Kennedy, le premier homme a avoir marché sur la Lune, etc... On pouvait dire : « Ah, oui. Ça, je m'en souviens. A ce moment-là, je faisais telle chose ».

Aujourd'hui, excepté le 11 septembre 2011 aux Etats-Unis, peu d'événements semblent avoir un impact indéfiniment durable. Quand surgit un fait qui sort de l'ordinaire, il se produit un gros soufflé d'émotion pendant un instant donné puis tout retombe dans un oubli quasi-définitif même s'il s'agit d'horreur. On est déjà passé à autre chose.

19. Un conseil à donner à la jeune génération?

Il faut être curieux de tout, il faut oser essayer, oser se lancer et ne pas se laisser arrêter par l'inutile. Cela ne signifie pas qu'il faut faire n'importe quoi mais qu'il faut ne pas avoir peur.

Ma mère m'a dit un jour  : « Commence par regarder ce qu'il se passe du côté du soleil ».


UN COMMENTAIRE ?

Il faut interroger les gens des années 60, travailler avec eux, mais il faut le faire maintenant ! C'est extrêmement intelligent parce que vous avez tous les baby-boomers qui sont à l'articulation avec les générations antérieures. Quand on parlait de l'an 2000, enfant, ... c'était à perte de vue.

 
Je remercie chaleureusement Françoise de cette première interview, pour sa franchise et son enthousiasme contagieux !
Si vous avez vécu cette décennie et que le jeu de l'interview ne vous fait pas peur, n'hésitez pas à m'écrire sur ce post en me laissant un commentaire. Je me ferai un plaisir de vous questionner ;)

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